Machine à sous ancienne

NOTE :
Pierre Billon Antiquités effectue la réparation de machine à sous ancienne.
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Machine à sous ancienne

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Machine à sous ancienne

L’homme se montrait fasciné par le jeu automatique.
C’est à la fin du XIX° siècle, lorsque la mécanique triomphe, que commence la construction manufacturée des machines à sous en petite et moyenne série.
Une multitude d’ingénieurs, ou d’autodidactes, inventent des machines dans tous les domaines.
Dans celui des machines à sous, ce sont, parmi beaucoup d’autres, les Fey, Clawson, Caille, Walting, Jenning, Loubet, Mills, Bussoz, Nau.
Les débuts de l’histoire des machines à sous sont difficiles !
Aux USA, à la fin du XIX° et début du XX° siècle, les législateurs, pour assurer la respectabilité de leur état, interdisent les jeux d’argent liés au hasard.
Les machines qui apparaissent à cette époque tombent sous le coup de ces lois : il est interdit de détenir, exploiter, acheter ou vendre une machine.
En France, les professionnels considèrent que l’industrie des jeux automatiques est née en 1899.
Il faudra seulement 3 ans à la préfecture de police pour publier, en août 1902, une circulaire tolérant les appareils ne distribuant pas d’argent, mais des jetons à consommer de 20 ou 30 centimes.
Le détournement de la nature des gains est trop facile et, par une circulaire de juillet 1906, l’exploitation des distributeurs de jetons est interdite.
En juin 1909, une circulaire autorise, sous certaines conditions, l’exploitation des distributeurs de jetons à consommer : « Les seuls appareils qui puissent être tolérés sont ceux qui offrent aux joueurs comme chance de gain un jeton remboursable donnant droit à une consommation unique au prix maximum de 30 centimes devant être prise dans l’établissement même ou où est placé l’appareil. Le jeu doit être pratiqué au moyen de l’introduction dans la fente de l’appareil d’une pièce de monnaie, à l’exclusion de jetons remboursables »
Par opportunité, l’Etat taxe chaque appareil en exploitation d’une somme annuelle de 10 francs.
Cette taxe rapporte annuellement 1 200 000 francs en 1911, ce qui permet de constater qu’il y avait 120 000 appareils officiellement en exploitation.
La matérialisation de cette taxe est une petite plaque de forme ovale, émise chaque année et que l’exploitant devait fixer sur la machine en exploitation. Il ne faut pas penser que les plaques encore visible sur certaines machines indiquent la date de fabrication. En juillet 1934, ces plaques sont supprimées et remplacées par une taxe qui n’a cessé d’être aménagée jusqu’à aujourd’hui.
Les machines à sous automatiques se déclinent sous différentes formes, adaptées à l’exploitation envisagée. On distingue, en France, les grandes familles : les distributeurs de marchandises, les cascades, les machines à billes, les roulettes, les jackpots, les tirs, les horoscopes, les appareils de force.
La désignation de « machine à sous » est souvent transformée en « jackpot » ou « bandit manchot » et s’applique aux appareils commandés par un levier qui lance plusieurs rouleaux sur lesquels sont dessiné des symboles. A l’alignement et à la combinaison de certains symboles, sont associés des gains. Ces machines ont été produites en très grande série, sont d’une résistance mécanique hors normes, et, de ce fait, se trouvent encore facilement sur le marché.
L’inventeur de la machine à 3 rouleaux en 1905 est un Américain nommé Charles Fey.
Les premières machines permettent de gagner de 2 à 30 fois la mise.
Le jeu devient plus excitant lorsqu’en 1928, on adjoint aux machines un jackpot. Le jackpot est un logement spécial, généralement vitré, qui permet l’accumulation de pièces de monnaie, et, si on réalise la combinaison de symboles adéquate, une trappe s’ouvre et les pièces contenues dans le jackpot tombent dans la cagnotte du joueur. Ce gain, à portée de la main, rend la machine fascinante, mythique. Cette technologie est, sur le principe, toujours d’actualité dans les machines qui équipent les casinos, l’électricité puis l’électronique n’ont fait que modifier la gestion du fonctionnement des machines.
Ces quelques lignes ne peuvent aborder tous les aspects de la machine à sous ancienne.
Les amateurs de machines à sous peuvent se procurer l’excellent ouvrage – qui fait référence –  de Jean Lemaître « 100 ans de machines à sous ».

Machine à sous ancienne